Dimanche matin, j’écris depuis mon ordinateur à la réception de l’hôtel où je ne travaillerai plus très longtemps. L’hiver est là, la neige est arrivée il y a quelques semaines et est déjà repartie, en attendant la prochaine. Mes dernières neiges islandaises. Je sais, c’est triste. Plus que quelques mois et antoineenislande n’aura plus de raison d’être. Il a fallu une bonne année de réflexion, un hiver rude et quelques difficultés pour en arriver là et maintenant, c’est officiel.
Poussé vers la sortie par mon travail, j’ai saisi l’opportunité, plutôt que de démissionner en avril, de me faire licencier (avec mon accord, cela dit) dès janvier pour ouvrir les droits au chômage. Pas bête non ? Je dois bien avouer que je suis ravi de quitter l’hôtel plus tôt que prévu. Le rythme de travail, les journées de 12 heures et malgré ça l’ennui quotidien, ça commençait à faire beaucoup.
Oh, ne vous méprenez pas. Même si j’ai hâte, je ne vais pas quitter l’Islande de gaité de cœur. J’aime l’Islande, et ça n’a pas changé. J’ai aimé la vie ici, et ça je le mets au passé. Comme je l’ai déjà expliqué avant, Reykjavík est devenue un peu trop petite pour moi. Quitter l’Islande sera difficile, les gens, aussi et surtout. On sait toujours ce qu’on perd sans savoir ce qu’on va gagner. En mars, je serai rentré, et j’aurai quelques mois d’attente avant de savoir de quoi l’avenir sera fait. Si j’ai déjà des idées – reprendre un master, reste à savoir où, et quoi.
En attendant, il y a quelques rayons de soleil espagnols qui m’attendent en décembre, un dernier mois de travail en janvier et quelques semaines de chômage en Islande avant de pouvoir transférer mes droits en France. Tout un programme.
C’est beau comnent tu écrit!
Gangi þèr vel cher Antoine :)
Merci beaucoup :)